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Abrak
Contremaître


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 MessagePosté le: Mar 02 Oct 2007, 20:55    Sujet du message: Dernière chance... Répondre en citant Back to top

*** Salle du conseil du Comptoir ***

(Abrak) "Bon, vous connaissez tous comme moi les tenants et les aboutissants de la situation actuelle. Nous avons maintenant suffisament débattu. Comme nous l'avons décidé nous allons tenter un dernier acte diplomatique, je pense que tout le monde est d'accord sur le contenu du message.
Maintenant si celà ne fonctionne pas, ce sera la guerre. Cette guerre a toute les chances d'enflammer la galaxie.Nous devons donc tout faire pour ne pas porter la responsabilité initiale de celà.

En parallèle, toutes les opérations en cours sont suspendues et nous allons maintenant tourner toute notre énergie vers cette seconde hypothèse afin de finaliser les préparatifs entamés depuis de longs cycles. Ainsi nous serons prêt quoiqu'il arrive.

Karmanov, je crois que vous avez déjà eu un contact avec les Rûches mères. nous vous laissons donc entamer les négociations."


Karmanov acquiesca, sorti de la salle et envoya le message qu'il avait préparé :


[ HRP : dsl Karmanov indisponible IRL pendant plsrs jours ]

============================
Message de Karmanov aux Rûches Mères
============================

Message à l'entité sentiente qui n'accorde aucune valeur aux cailloux et aux brilles-brilles.

Mon nom importe peu à se stade. Je suis membre de l'entité que vous considérez comme une proie mais qui n'en est pas une.

Nous avons une proposition. Et nous avons une volonté. Et une cause à défendre.

Acceptez une mission diplomatique. Nous souhaitons vous montrez quelque chose que ni cailloux ni brilles-brilles ne peuvent acheter. Quelque chose qui va au-dela. Une partie que nous, non-proie, défendrons.

Mais que nous sommes prêts à partager avec vous. Car nous ne sommes pas des compétiteurs. Et que nous pouvons être 1 et 1 plus grands que deux 1, si nous devenons non-compétiteur pour vous.

Acceptez notre mission. La ruche, quand elle saura, ne sera pas peur. Elle aura le délicieux goût de l'excitation.
 
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Ruche-Mère
Seigneur Piplette


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 MessagePosté le: Mer 03 Oct 2007, 18:01    Sujet du message: Répondre en citant Back to top

Les Ruches-mères recurent bien la transmittion..
Quelques palabres entre les vieux insectes et via l'intermédiaire de leur fille une réponse fut envoyée.


Les Ruches Mères entendent tes crissements.

Tu veux instaurer une non-compétition avec la Ruche ? indique que tu a quelque chose pour nous ?
Les Yeux des Cerveaux sont brillants et ils désirent connaître ton Cadeau.
Les Ruches-mères, par mon humble intermédiaire, moi la 1ere fille, acceptent ton offre.

Nos non-compétiteurs acceptent par notre biais, eux aussi, cette rencontre.

Cependant, quelques détails restent a régler.

Quel lieu ? la non-compétion doit elle aller sur un cailloux ? dois je aller dans ta ruche ? ou viens tu dans la mienne.

Il serais mal venu de venir avec tes Craches-flammes, comme pourrons attester nos non-compétiteurs, nous n'avons jamais dévoré aucun " diplomate ".
N'ais donc aucune crainte de nos griffes.

_________________
Entendez le grésillement de la ruche/ La parole de 1ère-Ruche-fille.
 
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Abrak
Contremaître


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 MessagePosté le: Jeu 04 Oct 2007, 10:16    Sujet du message: Répondre en citant Back to top

1ère Rûche Fille,

Nous avons écouté vos crissements.
Nous ne sommes pas Peurs, nous ne sommes pas Proie.

Je suis donc prêt à venir en mission en personne sur votre vaisseau pour vous prouver celà. J'aurais quelques cadeaux à vous présenter pour satisfaire les Yeux qui brillent.

Cependant, pour que nos crissements, à nous, humains du Comptoir, soient vraiment entendus, il faudra que vous veniez auprès du Caillou que nous appelons Hjerte.

Nous savons que vous n'aimez guère les cailloux mais nous pensons que seule votre venue permettra aux Yeux des Cerveaux de retranscrire fidèlement l'ampleur de l'importance du caillou Herjte.
Le seigneur Karmanov préparera votre visite auprès de Hjerte.

Par contre, nous vous demandons de cesser pendant cette période les tirs de brûles brûles sur nos vaisseaux.
Certaines populations sur des cailloux que je viens juste d'intégrer au comptoir vous ont assimilés à "Peurs". Ce sont des peuples qui n'ont pas encore intégré mes règles, mais je dois en tenir compte.
Car il n'est pas bon d'avoir la peur dans la tête des humains qui sont sur les cailloux. Ca les rend inefficaces, ce qui est terriblement irritant, et ca complique ma mission d'intégration pour éliminer la peur de leur têtes.

Je viendrais sans crache flammes. Ma sécurité sera donc de votre responsabilité. Le comptoir en prend note.

Dites aux non-compétiteurs de votre alliance que nous sommes prêts à les rencontrer également pendant cette visite.

Je vous demade donc de votre côté de ne plus attaquer nos vaisseaux pendant ce temps voué à la diplomatie.

J'ai noté vos coordonnées et je serais sous peu auprès de vous avec une navette. Informez les votres afin qu'ils ne cherchent pas à la croquer.
_________________
Le bouclier est prêt, le fer de la lance est juste derrière ...
 
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Abrak
Contremaître


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 MessagePosté le: Ven 12 Oct 2007, 09:02    Sujet du message: Répondre en citant Back to top

Suite à une longue discussion, nous avions décidé que j'irais moi-même chez les rûches mères.
Il y avait un risque, c'est certain. Mais ce n'était pas en se cachant derrière son ombre qu'on
construisait l'avenir.

Je pris donc place dans la navette avec la dizaine de nos tous derniers guerriers. Résultats d'une osmose parfaite entre nos coutumes d'entrainement ancestrales et les dernières technologies issues de Hjerte.

Il fallait absolument montrer aux Rûches Mères que nous étions différents.

Le voyage se déroula rapidement, les forces des PNE convergeaient vers nos zones et nos commodores n'étaient plus si éloigné que celà.

Le vaisseau des rûches était vraiment imposant et ils avaient ajouté des modifications au commodore initial. Après les formalités d'approche classique, la navette se posa sans encombre sur la zone d'apontage.

Je décidais de sortir en premier avec mon escorte spéciale derrière.
Le comité d'accueil était au rendez vous. Je m'étais préparé à tout car il était hors de question que ces ... "insectes" puissent voir ou ressentir la moindre faiblesse dans ce premier contact.

Mais malgré mon expérience des situations étranges, je dû faire appel à tout mon contrôle. L'allure de leurs guerriers, comme celle de leur cerveaux était réellement repoussante, pour un oeil humain.

Cette race faisait vraiment ressortir nos peurs les plus primales.
Mais je connaissais la peur, et je savais comment l'affronter.

J'aperçu derrière leur 2 rangées de soldats, au fond, celle qui devait être 1ère rûche fille. Et mon coeur s'emballa l'espace d'un instant ...

Comment une telle race avait-elle pu créer une créature humaine aussi belle. Elle était l'incarnation même de la féminité...
Oui... tout en elle était parfait... tout... sauf son regard ...
Habitué à juger le regard des hommes, je décelais immédiatement chez le sien une sauvagerie non contrôlée. Ainsi qu'autre chose d'indéfinissable. Cette femme avait un charme magnétique qui vous attirait pendant que son regard, dans le même temps, vous donnait des frissons.

Je m'approchais d'elle encadré par mon escorte. Nous avions équipé celle--ci des toute nouvelles armures issues de Hjerte en reproduisant nos modèles ancestraux : les cnémides sur le bas des jambes, l'immense bouclier rond , la lance et le casque avec la visière rétrécie surmonté d'une crête.
Si les soldats insectoïdes étaient impressionnants, en terme humain, mon escorte ne déparaillait pas.

"1ère rûche fille, au nom de tous les membres du comptoir, je vous salue.
En guise de cadeau de bienvenue, je vous ai amené ce présent qui contient des informations sur les technologies qui permettent d'améliorer nos vaisseaux. Nous sommes prêt à vous offrir l'accès à celles-ci".

"D'autre part, afin de nous divertir et sachant que vous avez un certain goût pour le combat, je vous propose un affrontement entre mon escorte et un groupe de vos soldats. Vu leur taille, je pense que 2 humains contre 1 de vos soldats serait plus équilibré. Aucune arme autre que les armes blanches ou les armes biologiques existantes. "
 
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Ruche-Mère
Seigneur Piplette


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 MessagePosté le: Mer 17 Oct 2007, 13:34    Sujet du message: Répondre en citant Back to top

Vaisseau Ruche....
Salle de Ponte.


Celui-qui-a-du-papier, il veux venir voir la Ruche...
Comme les autres, Le-gros-au-trône, dans la salle..

Le meneur-du-troupeau, lui est utile a la Ruche, il apporte sa contribution, Comment leurs cailloux et leur papier vont aider la Ruche ?
Nul besoin pour nous ! Pas de gênes ! Pas de connnaissance !

Oui, Celui-qui-a-du-papier doit être dévoré.

Oui, fait le lui savoir, que la 1ère Fille porte notre Parôle !

Oui, qu'Il Sache, que nos crissements soient entendus !

Qu'il vois la Ruche ?

Oui.


Les Yeux regardent brille-brille et les pattes se lèvent.

Passerelle.


Lorsque la navette abritant La Proie-Abrak émit son signal, il fut intercepté, décortiqué, une confirmation fut envoyé aux Cerveau-navigation par les Cerveaux-radar.
Les grosses masses de matière pensante et d'acier assignèrent rapidement un dock à l'arrivant, envoyant par la même une requête aux Ruches-Mères.

Le tout avait pris plus de temps que prévu.
Cerveaux-radar n'aimais pas l'arrivant, et dans la langue des siens, il fit parvenir une pensée a Ses Mères.

"Cerveaux-radar n'aiment pas l'arrivant"

"Pourquoi ?"

"Leurs Ondes ont mauvais goût".


Les Ruches-mères ne comprirent pas de suite.

Ruches.

Dévoreur Cherche, Dévoreur Trouve, Puis .. il ne dévore pas, il ramène.

Ses petits yeux noirs luisant, le claquement sec de mandibule et les petit ronds autour de l'objet indique que Dévoreur est content d'avoir accomplit sa mission.

Des dents d'un blanc éclatant et un sourire beaucoup plus humain, le regard aussi froid que ses yeux sont dorés...
La Première Fille se saisit du bout de l'os et le lança d'un geste fluide a l'autre bout de la pièce.

Une nuée se rua vers l'objet, produisant les chuintements caractéristique des carapaces se frottant.

La "jeune femme" se leva en enfilant une de ces parures en fibres dont les humains aiment se revêtir juste avant de sortir elle se saisit de celle des petite créatures qui avaient rapporté l'ossement pour s'en faire une parure.
Bien fixé dans les cheveux, Dévoreur ne bougeait plus.

Quais.


L'imposante navette se posa sans encombre dans la soute, dans une série de bruit de pistons discordant et crachant des nuages de vapeur, Un homme en armure en descendit suivit de toute une meute d'autre.

Les Guerriers furent les premiers a émettre, leurs sens surdeveloppés ainsi que la proximité de l'étranger...

Leur instinct leur indiquais une seule chose : TUE

L'ordre fut immédiatement stoppé par les Cerveaux, Grosses créatures « bienveillantes » fourrées dans leur exosquelettes d'acier ils empêchèrent la marée de griffes de déferler.

Guerrier-Soldat est surtout controlé par son instinct, codage génétique millénaire qui lui fixe l'impératif meurtrier de défendre les siens contre la menace.

Cerveaux est plus évolué, plus rationnel et beaucoup plus méthodique, une intelligence froide et sans pitié appliquant les solutions les plus efficaces.
Pourtant, ce jour là... Cerveaux doutèrent de la tactique employée.

Et la Première Fille de la Ruche... Tout d'abord la Peur, incontrolable, irrationnelle et totalement paralysante.
Le jeune femme dans sa robe blanche, les cheveux soulevés par l'atterissage du vaisseau, elle tremble et veux fuir.

Puis la Haine, tout aussi irraisonnée et profonde, elle reprends le pas sur tout le reste...
Ces Créatures, ces "humains".. non, ils ont autre chose, plus que cela..
Il faut les tuer, c'est impératif, la Survie de la Ruche même en dépends !

Elle sers le poing, elle aimerais tant posséder les griffes des Guerriers, trancher elle même les membres ces visiteurs, arracher, mutiler et déchiqueter !

Cruelle deception pour la jeune femme, elle ne possède rien de tout ceci.. 1ere-Rûche-fille devra se contenter d'un regard haineux.

Les humains portaient des armes et armures antiques, ils ne reprensentaient guère de danger
Ils étaient plus gros, plus grand et sans aucun doute plus fort que tout les autres.
L'oeil avertit aurais remarqué qu'ils étaient tous étrangements semblable, pour ceux de la 1ère fille de la Ruche... ils se ressemblaient tous, comme tous les autres avant eux...
Cependant quelque chose en eux..

Le chef, celui qui s'appelais " Abrak " ouvrit son orifice bucal et annonça sa requête.

La seule chose qui fut retenus sur le moment fut " Don de connaissance immédiat, sans contrepartie, tu peux en avoir plus encore ".
Les vieux insectes bardés d'implants que sont les Ruches-Mères n'ont que peu de défaut dans ce que l'on pourrais appeler une " personnalité ".
Il en est cependant un très ancien, très gros et moteur même de leur Race :

La curiosité.


L'humain, avec son offrande, avait frappé juste.
Le message tournais en boucle, dans la tête des Ruches-Mères la réponse fut immédiate

OUI !


Le marchand-de-papier, à reflexion, était fort utile.

Les Cerveaux s'approchaient déjà d'une démarche pesante pour venir collecter les données lorsqu'elle transmit la volonté des Mères.
Leur yeux brillant d'avidité devant cette nouvelle source de savoir.

"La Ruche accepte ton offre, ... Homme", dit elle la première fille.

Les Mères avaient fait pars de leur volonté, le reste lui revenais.
Désormais seule pour la suite des évènements, pendant que le reste de la Ruche s'activerais autour du Savoir nouveau.

Elle réfléchis quelque seconde.... ces humains étaient differents, quelque chose, dans ce qu'ils portaient, ou étaient était profondement étranger a la Ruche, il rappelais a tous le temps sur leurs cailloux d'origine, dans les ruches de terre... entouré par les Peurs.
L'offre de l'homme venais a point nommé.
Esperant que le combat les détruirais tous, Elle accepta.

"Je pense que nous puissons satisfaire a cette demande" leur indiqua t elle.

Esperant que ses frères tueraient les soldats humains jusqu'au dernier, 1ère-Ruche-fille servit de guide a Abrak.

Il devais voir leur mort afin d'évacuer cette peur irrationnelle que suscitaient en elle les nouveaux visiteurs.

« Suivez moi » annonça t elle avec un sourire.


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Abrak
Contremaître


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 MessagePosté le: Mar 23 Oct 2007, 00:19    Sujet du message: Répondre en citant Back to top

Je sentis une hésitation chez 1ère Rûche Fille. Mais nous avions eu eu raison : La curiosité restait un appat toujours aussi efficace. Quelque soit les peuples, la connaissance resterait toujours une arme redoutable.

Nous fûmes conduit à travers les couloirs jusqu'à un espace dégagé entouré de sortes de gradins. Mais des gradins très larges. Sûrement pour pouvoir contenir les énormes corps des différentes castes d'insectes.
Les guerriers de la rûches prirent position au nord de l'espace en question. On les sentait qui trépignaient. Leurs mandibules s'entrechoquaient de manière menaçante, tandis que les gros cerveaux s'étaient installés tout autour de la zone.

1ère rûche fille me fit signe de m'asseoir près d'un espace ou une nouvelle sorte d'insecte, probablement un ouvrier, venait d'amener 2 fauteuils rudimentaires.

Je demandais l'autorisation de parler à mes soldats une dernière fois avant le combat. 1ère Rûche fille aquiesca avec réticence. Je l'observais à la dérobée. Elle attendait le combat ... elle trépignait également ...

J'allais rejoindre mes "compagnons" et je les regardais un par un. Leur tenue réveillait en moi des sentiments profonds, même si, en parallèle, leur provenance génétique me mettait toujours mal à l'aise.
Observant une dernière fois les soldats de la rûche, je leur glissais mes dernières recommandations. Aucun mot superflu ne fut inutile en dehors du combat. Ils savaient tous qu'ils allaient probablement mourir.

Je regagnais le fauteuil au coté de 1ère Rûche Fille. En synchronicité parfaite, la phalange s'était mise en place. Bouclier contre bouclier, sur 2 rangs. Un mur de métal et de lances.
J'indiquais alors à 1ère Rûche Fille que les soldats étaient prêts. Elle n'émit aucun son mais les insectes-soldats de la rûche se précipitèrent dans l'instant qui suivit. Il fallait absolument que nous arrivions à comprendre comment ils communiquaient !

La formation de la phalange était un leurre. Nous savions qu'elle ne tiendrait pas face à la puissance des pinces des insectes. Mais nous espérions qu'ils attaqueraient sans formation, trop surs de leur puissance.
Il est vrai qu'il était difficile d'imaginer l'emporter contre ces monstres transformés, bourrés de bio-implants et de métal.
Mais dans ce genre de situation, il y a avait un seul moyen de l'emporter, et la manière dont nos soldats étaient formés les préparaient à celà.

Alors que les insectes n'étaient qu'à quelques dizaines de mètres, la phalange s'éclata en 2 groupes de 4 et chacun s'orienta vers les 2 premiers soldats de la rûche. Bloquant ainsi leur avancée et celle des 2
autres insectes.

Les 2 premiers hoplites se mirent en position derrière leurs boucliers tandis que les 2 autres lancaient leurs lances au centre des mandibules des guerriers insectes, espérant toucher une zone non protégée.
La rapidité des insectes nous surpris tous (les humains), leurs pinces avant saisirent les lances au vol et les sectionnèrent en 2. Les pointes de métal noire rétombèrent sans effet sur le sol.

Puis, dés que les insectes furent au contact, ils tentèrent de décapiter les 2 premiers soldats qui leurs faisaient face.
Ceux-ci évitèrent le coup, lachèrent leur bouclier et mirent toute leur force pour empaler leur lance dans le corps des insectes. A la grande suprises de ceux-ci les lances transpercèrent sans difficulté la carapace des guerriers insectoïdes. Le métal de Hjerte ne nous avait pas trahi.

Mais ce faisant, les 2 hoplites étaient entièrement à la merci des 2 pinces avant qui cherchèrent à les broyer par la taille. C'était sans compter l'armure métallique noire de Hjerte. Chacun des 2 hoplites se retrouvait enserré dans une etreinte d'acier, c'était la tactique prévue : Immobiliser les pinces.
Dés que les 2 premiers soldats furent saisis par les pinces, ignorant la douleur, ils lachèrent leur lance pour embrocher leurs épée noire en travers de la pince qui les saisissaient, serrant ensuite la garde de toute leurs forces pour empêcher l'insecte de libérer son étreinte.
Sacrifiant par cet acte leurs vies pour permettre à leurs compagnons de vaincre.

Tout allait très vite car les 2 autres insectes de la rûche contournaient déjà leurs frères pour venir au contact.

Les 2 derniers hoplites de chacune des 2 formations se partagèrent la tâche : le premier se précipitait avec sa lance sur les mandibules, offrant son corp à l'immense gueule de l'insecte, s'agenouillant au dernier moment pour permettre à son frère d'arme de bondir sur son dos afin que celui-ci puisse grimper sur la carapace des immenses insectes et les transpercer sans relâche de sa lance.

Sacrifier 3 des siens pour permettre au dernier de vaincre.

Voir ces soldats combattre ainsi, voir la cape rouge et les boucliers, et voir leurs sacrifices étaient une épreuve pour moi. Les machoires serrées, mes mains serraient convulsivement les accoudoirs.
Tout en moi aurait voulu être auprès d'eux, car laisser se sacrifier ainsi de tels combattants était un spectacle difficile. J'avais eu jusqu'alors de grosses réserves sur la qualité de ces nouveaux soldats liés à une technologie quelque peu repoussante. Mais les actes parlaient pour eux.

Dés que les premiers combattants humains se précipitèrent contre ses soldats, 1ère rûche fille sentit que quelque chose n'allait pas.
Quand elle vit la lance transpercer le corps du premier guerrier, elle compris que le combat ne serait certainement pas la boucherie prévue.
Mais quand elle vit que les 2 premiers humains se sacrifiaient pour permettre aux 2 autres d'attaquer, elle commença de ressentir à nouveau ce sentiment d'inquiétude étrange.
Elle observa alors Abrak. Il n'émettait pas la peur : Il émettait la colère, le combat, la rage même. D'où venait donc ce groupe d'humains ?

Jusqu'à maintenant, les rares fois ou leurs guerriers avaient combattu, les humains présents en face avaient été terrifiés en entendant les hurlement de leurs camarades démandibulés vivants par les pinces des soldats de la rûche. Quelques humains se battaient toujours mais on sentait la peur dans leurs mouvements. Il n'y avait rien de celà dans ce qui se passait actuellement.

1ère Rûche fille tressauta. Ce n'était pas possible : 2 soldats de la rûche venaient de succomber.


4 des soldats humains gisaient par terre. Le corps sectionné en deux, les viscères éventrés gisant au milieu du reste de leurs corps. Car avant de mourir, dans un dernier sursaut, les insectes avaient réussi à broyer le corps des humains, déformant l'armure métallique par la force de leur pinces.

Sur les 4 humains restants, 2 étaient blessés. Les 2 autres guerrires insectoides contournèrent alors les 2 cadavres des leurs, mais il y avait comme des hésitations dans leurs mouvements. Je regardais les cerveaux. Leurs antennes étaient pris d'une agitation fébrile. Puis d'un coup les 2 insectes chargèrent les 4 humains survivants.

Là encore, les hoplites se séparèrent en 2 groupes. Le premier (dans les 2 cas celui qui était blessé) attendit la charge de l'insecte de face, tandis que le deuxième était resté en arrière de quelques mètres , avec pour seule arme son épée. Le bouclier comme le casque avait été jetés à terre.

Les pinces rendirent leur verdict quasiment immédiatement. Achevant sauvagemment le travail de leur précédesseur.
Mais là encore, cette stratégie avait un but : permettre au dernier hoplite restant d'agir. Jetant leurs dernières forces dans le combat, les 2 humains se mirent à courir sur quelques mètres pendant que les pinces s'abattaient sur leur frère d'arme. Et, au dernier moment ils plongèrent en avant pour tenter de se trouver sous le corps des insectes.

Le premier hoplite réussi son plongeon et enfonca avec rage son épée dans le ventre moins protégé de l'insecte.
Un sang épais et nauséabond se répandit sur lui. Ce fut sa dernière sensation car touchant le cerveau de l'insecte, l'épée l'avait tué sur le coup et l'immense corps-carapace s'affala d'un coup, écrasant et étouffant dans le même temps celui qui l'avait terrassé.

Le deuxième hoplite eu moins de chance, alors qu'il s'apprétait à plonger sa sandale glissa sur une mare de sang, et il s'effondra juste devant les mandibules de l'insecte. Ses reflexes lui évitèrent de se faire dévorer grace à une roulade incroyable.

Au moment ou je vis le 2ème hoplite tomber, le temps s'arrêta. Je pris conscience de la situation. Le combat était à quelques pas de moi et de vieux reflexes ancrés au plus profond de mon être et de mes muscles
prirent le dessus. Sans réflechir aux conséquences, oubliant ce que je faisais là, qui j'étais, les responsabilités qui pesaient sur chacun de mes actes, je redevins ce que j'étais depuis toujours et je m'élancais vers ce frère d'arme qui avait besoin de moi. Je savais que le danger viendrait des pinces. A moitié en courant, à moitié en roulade avant, je récupérais un de nos boucliers et l'épée qui gisait à ses côtés. Lançant de toute mes forces l'épée sur l'une des pinces, une dernière roulade m'amena près du soldat et je levais alors mon bouclier en hurlant pour le protéger de la pince qui s'abattait sur lui. Le choc me fit trembler de tout mon corps et j'entendis un craquement dans mon épaule. La douleur jaillit dans l'instant qui suivit.
Pendant ce temps là, le hoplite, galvanisé par mon intervention et souhaitant probablement me protéger, mis tout le reste de
son énergie dans un dernier acte désespéré : Il plongea de tout son élan au milieu des mandibules du guerrier de la rûche empalant son épée noire au milieu de l'immonde gueule béante de l'insecte. Ses 2 bras serrant convulsivement la garde de l'épée.

L'insecte s'écroula. Le soldat hoplite également. Mon bras pendait sans vie. J'essayais de me déplacer à genoux vers le hoplite pour voir si il était encore vivant. Ses bras saignaient et la chair avaient été découpée à plusieurs endroits par les mandibules de l'insecte.
Mais il était toujours vivant. Je le tirait en arrière de mon dernier bras valide. Il ouvrit les yeux et 2 mots retentirent dans le silence de la salle "Bouclier...Merci...". Le hoplite s'effondra de nouveau dans l'inconscience. Je laissais retomber sa tête lentement par terre, vérifiant son pouls. Il vivrait.

La douleur irradiait dans toute mon épaule.

Et le temps repris sa course quand mes yeux croisèrent le regard de 1ère Rûche Fille.Je pris conscience de mes actes et restais pétrifié par les conséquences possibles : Qu'avais je fait ?
 
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Ruche-Mère
Seigneur Piplette


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 MessagePosté le: Dim 04 Nov 2007, 17:31    Sujet du message: Répondre en citant Back to top

Abrak se tenais désormais au centre de l'arène, un bras mal en point, un acolyte blessé et une horde de cauchemars vivants le détaillant.
Cauchemars vivants, armés... et passablements irrités..

Cerveaux avaient envoyé les guerriers au combat sans se soucier du reste, aucune tactique, aucun autre ordre que " TUE ! ".
La haine des créatures étaient trop forte, trop irraisonnée... à l'instant de l'ordre pour qu'autre chose puisse être envisagé.
Chaque organe, chaque cellule de Cerveaux haïssaient ces visiteurs, Les créatures n'avaient encore jamais expérimenté cette sensation et elles envoyaient des hurlements ultrasonore affolée aux Rûches-mères.

Le chant triste et désemparé de ceux qui guidaient la Ruche habituellement choqua profondement la 1ère fille.
Pendant quelque minute, Vaisseau-Ruche tout entier cessa de fonctionner... chaque créature, du plus petit Dévoreur jusqu'au plus imposant des Soldats se figea et émis ses signaux de détresse.

Paralysée....

Elle serrait de plus en fort son accoudoir, ses dents tranchantes pressant contre la chair tendre de sa lèvre inférieure...
Incapable de consoler ses frères, inaptes a les guider, 1ère-Ruche-fille hurla son désespoir d'une voix, celle là, bien audible.
L'accoudoir éclata a ce moment, un éclat massif entama la paume de la main laissant s'échapper un fin filet de sang.


L'homme ne comprenais que vaguement ce qui se passait, devant lui une femme en pleine crise de nerf et des monstres calmes...il n'aurais jamais dû intervenir dans le combat.... mais son honneur le lui avait interdit.
Ses vieux reflexes guerriers qui lui avaient maintes fois sauvé la vie allaient désormais peut être la lui coûter...


La jeune femme furieuse s'extirpa des ruines de son siège, le sang perlant sur sa robe blanche...
le liquide commençais déjà a coaguler...

Sans autre mots, en fixant toujours l'émissaire du regard elle se pencha vers le corps d'un de ses frères, et plongea la main dans une des entailles laissée par les hoplites.
Dans un affreux chuintement visqueux, elle extirpa la lance de ce qui avait été un guerrier de la Ruche.

L'objet en lui même était repoussant.. cette simple lance.. au fond d'elle même elle souhaitait la jetter, la détruire, l'annihiler jusqu'au dernier atome...
Une simple lance, voila ce que c'est ! Maitrisant ses instinct, elle se baissa vers le corps mutilé d'un des hoplites.
L'homme avait été tranché par les soldats.. elle voulais savoir.. le sang était encore frais, passant sa main sur les chairs humides elle gouta au liquide.

Ils avaient le même goût que les autres, ils se battaient bien, certes, mais ils étaient plus ou moin humains..
Ce n'était pas Abrak et ses hommes qui provoquaient chez eux la réaction.. c'était la lance, l'armure, le bouclier...
Le métal..
Elle lécha l'acier... et cracha de dégout bruyament juste après... difficilement supportable.

La 1ère fille de la Ruche se "rappel" comme toute les créatures pensantes de la Ruche, et les autres a une moindre mesure, des évenements du passé.
Si vous lui demandiez pourquoi, elle vous répondrais surement que "c'est dans son sang", ce qui n'est pas loin de la vérité.
La mémoire de ces créatures est en partie génétique, une partie des moments marquants de la vie des Ruches-mères s'inscrit dans leurs gènes, les connaissances, les méthodes et les techniques qu'elles ont apprise sont irrémédiablement inscrite dans leur code génétique et sont transmises a leur descendance.
C'est grâce a cela que les Cerveaux maitrisent leur tâches dès la naissance, c'est la raison pour laquelle les guerriers n'ont pas besoin d'être instruits sur leurs armes..

De temps en temps, Une des Ruche subit une expérience traumatisante, quelque chose qui change sa vie suffisamenent pour que cela soit aussi enregistré, par la suite ses descendantes pourrons faire appel a ces faits, les comparer a leur situation actuelle et peut être survivre a leur épreuve.

Il y longtemps.

Ruche-mère est petite, grosse comme le poing, son corps noir et lisse, deux yeux brillants.

Elle tappe contre l'air, il ne cède pas, elle ne comprends pas, l'air est solide autour d'elle, il ne veux pas laisser Ruche-mère passer.
Elle crisse d'agacement et frappe... l'air ne bouge pas..

Elle crisse de désespoir.

On prends la Mère des Ruches, oui, une grosse créature, elle ne peux rien faire, elle se débat, mords et lacère, mais ne peux rien contre la bête.
L'insecte lutte pour survivre, mais la créature ne la lache pas.

Un dard sors de la bête, il est en métal, il s'approche d'elle !
Elle tente de le mordre, mais on maintient fermement sa tête, la force exercée sur les pinces est trop forte...

L'aiguillon pénètre la carapace, puis fore son chemin vers la chair.. Il injecte quelque chose !

Cet aguillon de métal.... de métal... de métal... ce métal..

Métal, la Reine des Ruche a inscrit génétiquement sa haine de ce métal, si un jour elle retrouve les créature, elle les mordra et lacérera leur chairs.

Plus tard.


Depuis le métal, la Ruche a acquis des connaissance, elle se doute bien qu'elle lui vienne de l'aguillon, mais la haine est forte.... et les prédateurs nombreux.

De sa petite tour de terre, elle sors la tête pour contempler brille brille.. Un jour, elle retrouvera les créatures, et l'aiguillon sera a elle...

La 1ère fille de la Ruche est choquée par ce qu'elle viens de voir.
Les humains ont le métal des créatures....


Il ne savent peut être pas encore ce dont il s'agit ?


Alors que les Ruches-mères restaurent le controle et que les Cerveaux reprennent le controle de la Ruche, la 1ère fille lache la lance et se dirige calmement vers abrak.
Entre les corps éventrés d'insectes comme d'humains, l'homme assiste un de ces soldats blessé, il n'as pas vraiment compris ce qui se passais, il pense peut être qu'on va l'executer ?
Non, la jeune femme qui se dirige vers lui ne fait pas le poids, elle aurais pu envoyer les hordes de monstres, et lui mourir en héro..
Mais personne ne semble vouloir cette fin, surtout les Mères, trop avides de connaissance.

1ère Ruche fille se penche sur le soldat inconscient, le sang est sec, la blessure de sa paume se referme lentement.
Abrak l'observe... elle lui souris... un sourire qui se veux peut être bon, mais qui dans ces yeux dorés sonne comme le glas de la mort.
Elle pose sa main sur le cou du soldat, lentement, la tension est grande, ce n'est pas le moment de faire une erreur.


"Ton congénère est vivant n'est ce pas ?" lui demande t elle d'une voix douce.

"Effectivement..." Réponds Abrak d'un ton sec et martial.

"Les tiens.... sont interessants... " dit elle avant de marquer une pause puis de reprendre " Tu ne guéris pas le tien ?, les Dévoreurs vont bientôt nettoyer la place.. je suppose que tu veux garder les corps des hommes ? Ais je raison ? ".

Abrak fait un signe de tête, puis se relève, son bras lui fait mal...

La jeune femme le regarde étrangement...

"ce n'est rien " dit il en désignant le bras manifestement brisé.

Elle lui souris de nouveau.

"Bienvenue parmis nous, Non-compétiteur Abrak du comptoir " lui lance t elle.

Intérieurement Abrak jubile, son plan a fonctionné, certes il y a son bras.. les soldats ... mais tout a fonctionné comme prévu.
Faisant prevue d'une maitrise de soi impressionante, il n'en laisse rien transparaitre.


" C'est un honneur pour nous " renvoie t il.

Alors qu'il se penche pour porter le blessé la jeune femme frappe doucement l'armure.


"C'est le métal n'es ce pas ? " lui demande t elle.

"Le métal de Herjte " répondit l'homme surpris.

"Tu est vraiment... interessant.. pour un homme" lui réponds t elle en faisant signe de la suivre.
"Il faut s'occuper de ton homme maintenant ".

Au fond de la Ruche, les Mères n'ont rien perdu... aujourd'hui, elles ont tout a gagner, et l'étranger est un véritable trésor.

_________________
Entendez le grésillement de la ruche/ La parole de 1ère-Ruche-fille.


Dernière édition par Ruche-Mère le Sam 10 Nov 2007, 01:15; édité 1 fois
 
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Torak
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 MessagePosté le: Sam 10 Nov 2007, 01:04    Sujet du message: Répondre en citant Back to top

Le seigneur Torak avait été invité par les Meres a assisté à la rencontre entre Abrak et entités insectoides. Celui ci fut plutot bien acceuilli par elles et prit place au mileu des meres.
Torak etait installé et prenait une place imposante parmis les Meres. Il observait tout d'abord les Meres, puis le groupe d'humains fraichement arrivé.

Ce groupe proposé un combat entre eux et les guerriers insectoides.
Instinctivement, Torak ressentie le desir de tuer des insectes guerriers, mais egalement une peur des nouveaus arrivants, toutefois, Torak remarque egalement que Abrak fut trouble quand il vu la Premiere Ruche fille.

Puis le combat commenca, Torak pensait que les guerriers insectoides allaient ecraser les guerreirs humains. Cependant, Torak fut troubler par les sacrifices des humains pour tuer un des insectes. Mais il fut encore plus troubler quand Abrak sauta pour aller proteger l'un des siens. Torak ne comprenait pas cet acte de courage, Torak ne voyait pas a quoi cela servait.

Toutefois cette intervention de l'humain troubla les guerriers des ruches, Torak pensa qu'il n'aurait pas du intervenir, il aurait du s'abstenir.
L'instant d'apres Torak comprit egalement que les insectes detestaient le metal. Torak ne sut pas pourquoi, mais il le sentait.

Finalement, la premiere Ruche fille reprit le controle et discuta avec le seigneur Abrak et l'accepta. Chacun avait quelque chose a gagner dans cette rencontre.
 
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