Empirium NOVA

[Cyanide]

Salutations seigneurs de Nova, certains d'entre vous me connaissent déja, la majorité n'ont jamais, ou seulement vaguement entendu parler de moi. Après une centaine de cycles passés dans l'ombre, il est temps pour moi de me présenter.

Voici mon histoire...




Prologue:

Je ne vous assomerai pas avec un long récit de l'histoire de notre race, bien qu'il y ait énormément de choses à dire à notre sujet. Je me contenterai simplement de ces quelques lignes, afin que vous puissiez être en mesure de mieux comprendre certaines parties de ce que vous vous apprêtez à lire.


Nous, protoss, fûmes créés selon la légende par les Xel'Naga, une race aujourd'hui disparue, et dont les preuves d'existence sont très controversées.

Notre peuple fut divisé en tribus rivales, luttant pour la suprémacie sur Aiur, planète natale des protoss. Cette perpétuelle guerre civile perdura plusieurs siècles, sans que jamais aucune faction ne puisse prendre l'avantage sur les autres. C'est alors que l'un d'entre nous redécouvrit un savoir ancestral liant psychiquement les esprits protoss: le Khala.

Accepter ce lien permettait selon ses partisans, d'effacer l'individualisme de notre race, mettant ainsi un terme aux conflits sans fins qui ravageaient notre planète. Mais ce n'était pour nombre d'entre nous, qu'un moyen de plier les tribus à la volonté de quelques dirigeants. Nous refusâmes donc de nous y soumettre, et fûmes pourchassés tels des hérétiques, et exilés sur une planète où l'obscurité est reine: Shakuras.


Chapitre 1: Exil de Shakuras

Peu nombreuses sont les archives de mon peuple à avoir relaté les évènements qui se sont déroulés sur Shakuras lors de l'arrivée de nos cousins d'Aiur après l'infestation zerg de leur planète. Ceux là même qui nous avaient chassés et massacrés du fait de notre refus de nous soumettre à l'emprise de leur Conclave.

Ce n'était donc qu'un juste retour des choses, que de les laisser à leur sort en leur refusant l'asile, avec le désespoir comme unique compagnon à travers l'espace infini. Mais la bêtise de nos chefs fit qu'ils les accueillirent à bras ouverts, faisant table rase du passé, au lieu de leur rendre la pareille alors qu'ils étaient enfin à notre mercie. Seule la mémoire d'Adun me retint de prendre les armes, en cet instant où ils foulèrent de leurs pieds impurs le sol de la planète où ils nous avaient contraints à l'exil. De nombreux conflits éclatèrent, car je n'étais pas le seul à penser ainsi. Plusieurs tribus s'élevèrent contre leur venue, certaines menaçant même d'attaquer les portails destinés à acheminer plus rapidement les réfugiés, mais toutes assistèrent impuissantes, à l'arrivée de ceux pour qui nous étions probablement encore des renégats.

C'est ainsi que je décidai de quitter Shakuras, accompagné de ceux qui ne pouvaient tolérer cet affront. J'appris par la suite que notre ancien monde fut le théâtre de batailles sanglantes, les Zergs ayant réussi à le localiser par je ne sais quel moyen, avant que deux des notres mettent fin à l'infestation, recourant à une antique technologie Xel'Naga qui ravagea néanmoins la quasi totalité de la surface de la planète.


Plusieurs années s'écoulèrent durant notre périple, nous dérivâmes de notre trajectoire initiale, arrivant ainsi en bordure de ce que vous appelez la galaxie de Nova.


Chapitre 2: Une nouvelle galaxie à coloniser

Cette nouvelle galaxie regorgeait de mondes fertiles. Les humains y semblaient majoritaires, bien que nous rencontrâmes des espèces jusqu'alors inconnues de nos archivistes. Nos forces n'étant pas assez nombreuses pour envahir leurs mondes, il nous fallut avoir recours à de nombreuses ruses afin de nous assurer de la totale soumission des otochtones.

Nous fournissions des armes aux factions acceptant notre domination, ce qui leur procurait un net avantage sur leurs enemis et nous permettait ainsi d'écarter sans avoir à perdre un seul de nos guerriers, nos opposants. Notre technologie beaucoup plus avancée nous permit d'établir un climat de terreur chez les derniers bastions de résistance, les templiers noirs frappant tel des ombres, ceux qui se dressaient encore face à nous. Les métropoles rebelles étaient mises à sac, la population était asservie et chutait à vitesse exponentielle. Mais nul n'osa s'élever contre nos agissements, tant notre supériorité technologique et militaire ne leur laissait aucun espoir de succès.

Les territoires conquis nous fournirent dans un premier temps des ressources et des troupes en flot continu, permettant ainsi l'invasion de nombreux autres mondes. Mais cet âge d'or ne dura qu'un temps. La population agonisant, les industries finirent par manquer de main d'oeuvre. Des planètes qui avant notre arrivée comptaient des dizaines de milliards d'individus, n'en recençaient à présent plus que quelques millions. S'ajoutait à cela la découverte de civilisations capables tout comme nous de voyager dans l'espace, certaines établissant même de vastes empires constitués d'alliances de seigneurs influents, dotés de technologies équivalentes aux notres.


Chapitre 3: La Couronne et les BTC

C'est ainsi que nous entrâmes en contact avec une organisation aux fins commerciales douteuses, du nom de M.A.S.A.A.M. Celle-ci était constituée d'individus en de nombreux points semblables aux humains que nous appelions autrefois Terran, si ce n'est que leur physique de couleur verte, beaucoup plus imposant, compensait leur intelligence limitée.

Nous nous associâmes temporairement à ces derniers, et rejoignîmes ensembles une organisation de plus grande envergure: la Couronne. Je ne développerai cependant pas ce point, car cette période fût de très courte durée: la Couronne ayant par la suite fusionné avec les Black Templars, un groupement religieux d'humains biologiquement améliorés ayant pour mission de convertir les peuples de cette galaxie et d'y établir un bastion de leur Imperium.

Nombreux sont les archivistes protoss qui auraient payé cher pour pouvoir étudier cette nouvelle culture. Je dois dire que ce fut un peuple très intéressant. Leur conviction religieuse inébranlable organisait toute leur société et leur mode de vie. Jamais auparavant, je n'avais rencontré telle ferveur. Ils respectèrent néanmoins notre athéïsme, et c'est ainsi que nous entrâmes dans cette organisation, sous le pavillon corsaire.


Chapitre 4: Premières tensions

(à suivre...)