Empirium NOVA

[Tetsuda Owen]

Texte de Adama

Tout était sombre, visqueux et collant. Il faisait noir et l'espace était restreint. Cela faisait quelques mois déjà que le futur Commandant Adama était en gestation dans un cocon. De part le rôle qu'il aurait à tenir de "Cerveau" au sein de la Grande Nuée, il était dans une pièce à part. Cette pièce était grande et bien protégeait par des hordes d'hydralisk. Quelques insectes en forme de cafards s'occupaient de son cocon, l'entretenait en le polissant et surveillaient que la température soit stable et les parois de la ruche solides. Finalement la larve du Commandant finit par sortir du cocon, ses petits griffes sous-développées tentaient de couper les parois visqueuses du cocon et les cafards vinrent l'aider. Il était encore aveugle, ses huit yeux étaient fermés et sa respiration maladroite. Son corps, bien que déjà de 2 mètres de long et pesant 150 kilos, était malgré tout frêle et fragile. Les cafards le nettoyèrent et lui apportèrent de la nourriture, pas encore de la viande mais des portions de la muqueuse présente sur les murs, le sol et le plafond. Le futur Commandant Adama eut ainsi son premiers repas et ses premiers instants hors de son cocon, à l'air libre. Des semaines passèrent où la larve resta sur le sol, grossissant progressivement et établissant sa connexion psychique avec Behemecoatyl, Roi des insectes, Demi-Dieu et Représentant direct du Grand Rox au sein de la Grande Nuée. Puis l'instant de l'Eveil arriva, cet instant est marqué par une connexion pleine et entière avec Behemecoatyl et donc avec la Grande Nuée. Après tant de mois passé dans la solitude et l'isolement, cet instant fait entrer la larve dans le stade de la communauté, de la transcendance du soi personnel vers la supériorité du tout. L'Eveil marqué le passage à l'âge de l'adolescence en quelque sorte. Le futur Commandant Adama pouvait enfin se mouvoir un peu grâce à ses centaines de pattes mais déjà l'on comprenait qu'il ne serait pas fait pour bouger. Effectivement quelques semaines plus tard il était déjà dans la quasi-incapacité de se déplacer, paralysé sous son propre poids. Par conséquent les cafards l'amenèrent dans une salle particulière, très près de Behemecoatyl, pour qu'il puisse se sentir le plus proche possible de son géniteur, de l'Etre Suprême de la Grande Nuée. La larve du futur Commandant Adama mesurait maintenant 6 mètres de long et pesait environ 10 tonnes. Son cerveau ne cessait de grossir et ses connexions neuronales étaient toujours plus nombreuses et plus complexes. Ses capacités psy commencaient à apparaître et ses échanges avec Behemecoatyl étaient de plus en plus nombreux. Le futur Commandant Adama percevait la grandeur de la Grande Nuée. Encore quelques mois plus tard il mesurait 10 mètres de long et pesait près de 25 tonnes. Paradoxalement le « Cerveau » actuellement en vie commencait à dépérir, le temps était au changement. Le futur Commandant Adama, toujours en apprentissage auprès de Behemecoatyl qui lui inculquait l'histoire de la Grande Nuée, la croyance au Grand Rox, les caractéristiques des différentes créatures, les comportements des mammifères, leurs forces et leurs faiblesses, percevait dans le même temps que la Grande Nuée était toutefois faible. Elle était enfermée sur sa planète d'origine et cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas croquer de la viande fraîche de mammifères. Mais un événement fit que cette futur larve serait unique, bien supérieure à tous les cerveaux précédents. Des humains regroupés sous ce que l'on appelait l'Empire des Humains de Kobol débarquèrent sur la planète de la Grande Nuée. Ils commencèrent à creuser le sol en recherche de minerais mais tombèrement vite sur les insectes qui les déchiquetèrent en pièces. La larve étudiait alors les raisonnements de Behemecoatyl et les sentiments des humains qu'elle captait. Par chance pour la Grande Nuée les vaisseaux étaient intacts et quelques humains furent infestés. Ainsi le voyage interstellaire était dorénavant possible car en plus des vaisseaux des créatures faites pour le voyage spatiale était maintenant en gestation dans la ruche. Des mois de guerres suivirent et la Grande Nuée avançait à grands pas. Le futur Commandant Adama était alors transporté vers la capitale des Humains de Kobol. L'ancien « Cerveau » déperissait et la relève devait être assurée. La capitale des Humains de Kobol tenait solidement et beaucoup de pertes furent subies, le futur Commandant Adama s'y rendait pour coordonner au mieux les attaques et apprendre de cette guerre les stratégies et la psyché humaine. La capitale tombit enfin et Behemecoatyl pourrait enfin avoir accès au Commandant Adama humain. Le futur Commandant Adama, qui avait encore grossit, se fit amener cet empereur qui venait de perdre la guerre et lui suça toute sa cervelle pour en extraire tout son savoir et celui de son espèce. Ce processus qui dura quelques secondes amena le futur Commandant Adama a avoir des connaissances uniques qu'il partagea Behemecoatyl pour le bien de la Grande Nuée. Cet ancien empereur voyageait dans ce qu'il appelait un Commodore, le nouveau Commandant Adama, seul « Cerveau » avec un nom, fit de même et se fit embarquer dans ce vaisseau. Il serait donc à même de coordonner la Grande Nuée depuis l'espace et serait un relais idéal pour Behemecoatyl. Sa jeunesse se terminait et son parcours avait déjà été mouvementé. Il avait maintenant pratiquement sa taille adulte et était responsables de milliards d'insectes, tous plus affamés les uns que les autres. Behemecoatyl était fier d'avoir un tel « Cerveau » pour le seconder. Le Commandant Adama ne reverrait jamais la ruche, trop gros pour y rentrer, il resterait toujours éloigné de Behemecoatyl, son géniteur. Des milliards de cerveaux primitifs d'insectes étaient reliés à lui, il en était le responsable direct, Behemecoatyl se concentrant sur des choses bien plus importantes. Son savoir déjà acquis et celui qu'il allait acquérir servirait au futur « Cerveau » dans des millions d'années, mais place au présent. Le Commandant Adama était maintenant adulte, mesurait 20 mètres de long et pesait 50 tonnes. Son évolution était terminée et il devait à présent développer la Grande Nuée, l'amener vers la victoire sur les mammifères, tel était sa tâche de « Cerveau ».
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[Tetsuda Owen]

Texte d'Alricaus


La nuit était tombée sur les sommets enneigés, jalonnant ce monde à l'état sauvage où les montagnes et les volcans s'étaient approprié l'environnement, où la mer y était maîtresse.
Le spectacle était magnifique. La tempête battait son plein, les éléments se déchainaient pour s'unir peut-être, pour s'exprimer surement.
Le couple avait élu domicile sur l'un de ces nombreux monts et appréciait, chaque soir, les paysages uniques et merveilleux que la nature leur offrait.
L'amour au sein de l'harmonie.
Les relations d'Alena et de TsongKapa Zangho étaient à l'image de leur environnement, parfois calmes, réfléchies et équilibrées, d'autres fois violentes, absurdes et instables.
TsongKapa, Tsong comme elle l'appelait, représentait la première part de cet amour, Alena la seconde. Ils y avaient trouvé une complétude qui leur permettait de s'ouvrir à d'autres horizons.
Il était devenu plus spontané, plus impulsif. Elle était devenue plus sereine, plus centrée.

Cette nuit, comme bien d'autres avant elle, les turpitudes du commandement, les disputes puériles des hommes et les cris des soldats n'étaient qu'un lointain souvenir.
Toutes les implications liées à son rôle au sein de l’Ensemble semblait bien loin désormais tandis que Tsong s'avançait vers elle, son torse nu baigné de la lumière ondoyante et pâle de la lune de Xi'an.
Elle posa délicatement sa main sur sa poitrine pour sentir son cœur battre. Elle ferma les yeux. Il attrapa sa main et l'embrassa tendrement, se rapprochant toujours plus. Haletante, elle sentit le souffle de Zangho dans son cou, et frissonna de plaisir.
Il l'enserra, caressa son dos jusqu'à atteindre le nœud qui faisait tenir la robe sur les épaules d'Alena, et le défit lentement. Celle ci tomba à leurs pieds, dévoilant dans la lumière de cette nuit calme une poitrine ferme au galbe parfait. Tsong l'effleura du bout des lèvres, puis remonta vers son cou, sa joue, sa bouche...
Ne tenant plus, elle l'embrassa avec fougue, le repoussant en arrière, le serrant toujours plus fort. Dehors, une légère brise se leva, faisant s'agiter les rideaux transparents qui encadraient l'immense baie vitrée de leur chambre.
Elle tenta d'entraîner Zangho vers leur lit, mais celui-ci s'y refusa. Ce n'était plus l'homme quelque peu effacé qu'elle avait connu au début. Il la prit dans ses bras, l'allongea sur le lit, et encore une fois l'embrassa, dans le cou, le bout des seins, le ventre...
Elle voulut se relever, l'attirer de nouveau vers lui, mais elle constata avec un plaisir non dissimulé qu'il avait décidé d'imposer son rythme. Sa respiration s'accéléra lorsqu'elle sentit ses lèvres remonter avec délicatesse vers l'intérieur de ses cuisses.
Elle ferma de nouveau les yeux mais ne put s'empêcher de pousser un petit cri de surprise, tandis qu'une chouette perchée sur un arbre sacré tout proche hululait puis s'envolait dans un battement d'ailes gêné.
Après quelques minutes, Alena sentit le corps brûlant de Tsong venir enlacer le sien, et passa ses jambes autour de sa taille. Si elle le griffa parfois ce n'était que pour le sentir plus près d'elle, et pour lui la satisfaction de se savoir désiré.

Le vent souffla de plus belle, faisant voler les feuilles les plus faibles de l'arbre ancestral, agitant les bambous souples du jardin. Alena renversa Zangho, et plaqua ses poignets sur le lit.
Il devenait impossible de distinguer les grincements de la vieille porte de la dépendance des autres. La chambre s'emplissait d'ombres aux courbes harmonieuses, de murmures, de tendresse...
Alors seulement Zhango se rapprocha d'Alena jusqu'a maintenir fermement enserrées ses jambes autour de la taille délicate de la femme. Celle-ci par jeu et pour faire durer le doux plaisir que lui avait procuré la sensation de soumission, se dégagea vivement sur le côté, emportant son adorateur avec elle. Comme elle l'avait prévu, il tenta de reprendre le contrôle de la situation, elle feignit de le laisser faire avant de glisser à nouveau sur le côté.
Commença ainsi une véritable lutte du pouvoir entre les deux amants animés par la fougue et le désir ardent de l’autre. Leurs deux corps valsaient au rythme tranquille du soufflement du vent, chaque mouvement, chaque respiration visant à entremêler leurs deux êtres et n’en faire plus qu’un.

Le matin les trouva étendus sur leur couche, serrés l'un contre l'autre, faisant corps avec la nature dans la sérénité brumeuse des montagnes escarpées.

Elle se réveilla à l’aube alors que le soleil se levait à peine, sortit du lit en silence, laissant son mari terminer sa nuit.
Le calme après la tempête.
L’agitation était désormais ailleurs, elle ne tarderait pas à le découvrir.

Légèrement vêtue, la cascade l’attendait, attendait que son corps y plonge, s’y ressource.
Elle n’était pas seule à l’attendre, la chouette qui les avait surpris était là également. Alena n’y prêta guère attention, l’endroit était bucolique, la nature y régnait, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle s’y était installée.

La nuque humide, elle y plongea, comme convenu. La fraîcheur de l’eau vivifia ses membres et la réveilla définitivement. Après s’être lavée sous les jets puissants de la cascade, elle se mit sur le dos et se laissa porter par l’élément.
Parvenue au milieu de l’étendue, les oreilles immergées, elle n’entendit pas sa moitié arriver.
Alors que celui-ci admirait les formes de sa dulcinée, la chouette vint se poser sur son ventre.
Alena était ailleurs, depuis quelques minutes elle avait comme quitté ce monde pour atteindre celui de l’esprit, seul. Elle avait appris à méditer, à s’extraire, totalement.

Zangho avait compris, lui, spectateur de la scène.

Il attendrait qu’Alena achève son recueillement pour intervenir.
Ses yeux étaient habités d’une lueur qu’on ne lui connaissait pas. Ils brûlaient.
Alena ouvrit les siens alors que la chouette venait de s’envoler.

A l’approche de Zangho, alors qu’elle sentait sa chaleur, sa main contre son ventre, elle lui dit avec le plus grand calme :

« J’attends notre enfant. »

Le couple considérait que le fœtus était un être à part entière et donc la grossesse comme primordiale dans le développement de l’enfant.
Tout devait être parfait, de la variété de la nourriture à celle de la musique, des contes aux croyances dont Alena bercerait son futur enfant, des bruissements de la nature au silence le plus total.

Ainsi avait été sa conception, ainsi serait sa prime enfance.
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[Tetsuda Owen]

Texte de Dark Yoiwyn

Le Black Shadow filait à travers les étoiles. A son bord Dark Yoiwyn, pensif, faisait les cents pas dans la salle de contrôle. Il y a deux jours de cela, il avait reçu un ordre du haut conseil Sith. Le seigneur Revan lui-même l’avait contacté par holocron. Sa mission, tuer le jedi noir déserteur nommé Kelewen qui par ailleurs avait été son seul maître, celui qui l’avait recueillit et lui avait appris tout ce qu’il savait sur la maîtrise de la force et du sabre laser. Le jeune sith de 16 ans s’était immédiatement mis en route. Nostalgique, Yoiwyn se rappela...


/ !\ Flash Back / !\

Les bombardements faisaient rage sur la planète Tiron. Les canons laser des frégates de l’empire tiraient sans relâche ne rencontrant aucune réelle résistance. Au palais royal, le petit prince Yoiwyn, âgé de 6 ans à cette époque, observait ce massacre, avec ses innocents yeux d’enfants, ne comprenant pas toute cette violence qui lui paraissait inutile.
Bientôt les bombardements cessèrent et de nombreuses troupes furent débarquées afin de finir le travail en éliminant tous les survivants restants.
L’enfant ne put observer le terrible spectacle plus longtemps car son père et sa mère accompagnés de la garde royale vinrent le chercher afin de s’enfuir en direction des collines et tenter d’échapper ainsi à la mort. Ont banda les yeux du jeune prince afin de lui éviter toutes les horreurs de la guerre et son père le pris dans ses bras. Puis la fuite commença. Le petit groupe avança doucement mais sûrement, les soldats d’élites faisant un excellent travail pour éviter les groupes armés ennemis. Alors qu’ils couraient depuis une vingtaine de minutes, un sifflement se fit entendre et le roi s’écroula, un trou encore fumant placé juste entre les deux yeux. Le petit prince qui était tombé à terre sentit le bandeau se défaire de ses yeux et vit son père, inerte et comprit malgré son jeune âge, il n’eut pas le temps de pleurer que déjà un garde ce saisissait de lui et le jeta à l’abri des décombres d’une maison avec sa mère.

« Un sniper ! Cria le capitaine de l’escorte, tué moi cette raclure ! »

Mais à peine avait-il dit cela qu’une troupe de soldat de l’empire surgit derrière eux. La garde royale se défendit vaillamment et tua un grand nombre de leurs ennemis, mais malheureusement, leurs adversaires étaient largement supérieurs en nombre et triomphèrent.

Pétrifiés de peur, la reine et le prince Yoiwyn ne bougèrent pas d’un pouce lorsque celui qui semblait être le commandant du groupe ennemi s’avance, suivit à quelques pas de ses clones restants, un blaster à répétition dans la main. Il pointa sans l’ombre d’un regret l’arme sur la tête de la reine et fit feu. Celle-ci s’effondra par terre, sa bouche ouverte devant l’horreur de la mort tentant de lâcher un cri qui ne quitterait jamais sa gorge. Alors que l’assassin se tournait vers le dernier représentant de la famille royale, la colère et la tristesse qui avait pris possession du corps de Yoiwyn réveillèrent le pouvoir de la force qui sommeillait en lui.

Un cri de rage s’échappa de la bouche de l’enfant qui tendit ses petits bras devant lui. Une puissante force invisible frappe de plein fouet l’assassin et le projeta violemment contre un mur situé quelques mètres plus loin, le tuant sur le coup. Sans laisser le temps aux clones restant de comprendre ce qu’il venait de se passer, le petit prince fit s’écrouler sur le groupe ennemi une bâtisse tenant encore debout, brisant leurs os en milles morceaux. Epuiser le prince tomba sur les fesses, épuisé, inconscient de l’exploit qu’il venait de réaliser.

Le destin de l’enfant aurait pu être différent si le seigneur Sith Kelewen menant cette bataille ne s’était pas trouvé dans les parages. Sentant la manipulation de la force, il se rendit sur les lieux du carnage et fut plus que surpris de découvrir un enfant seul au milieu des cadavres. Sondant l’esprit du survivant, il fut étonné de découvrir une puissance de loin supérieur à la sienne bouillonné à l’intérieur de ce petit corps innocent. Plus qu’intrigué, il prit une décision qui causerait sa perte dans plusieurs années.

« Suis-moi mon garçon et je ferais de toi un grand combattant capable de vaincre n’importe lequel de ses ennemis. »

Seul, perdu et traumatisé, le petit prince prit cette main tendue vers lui, scellant de cette façon son destin. Ainsi commença la nouvelle vie de celui qui devint Dark Yoiwyn.

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Un bip Sonore renvoya dans le présent l’apprenti Sith. Regardant le Radar il vit qu’il était enfin arrivé à destination. Regardant par la vitre blindée, il put apercevoir la planète Tiron... Il enclencha le processus d’atterrissage, se saisit de son sabre laser et le glissa à sa ceinture. Lorsque la passerelle se déplia lui ouvrant un chemin sur le monde extérieur, il sentit la force agresser ses sens. Il ne fut pas étonner de voir un être humain assis non loin de son vaisseau sur la plate forme d’atterrissage. Il s’avança et prit la parole.

« Maître Kelewen, ou devrais-je plutôt dire ex-maître... »

« Ainsi c'est bien toi qu'ils ont envoyés pour m'éliminer, je ne m'en doutais. »

« Vous avez choisi ma planète natale comme tombeau... si tel est votre choix... »

Le sabre laser de Yoiwyn quitta sa ceinture pour venir se loger dans sa main droite. Kelewen soupira et se leva imitant son ancien élève. Les deux adversaires s’observèrent un moment puis se jetèrent l’un sur l’autre, les sabres se croisèrent dans un grésillement furieux. L’apprenti sith repoussa son maître et enchaîna une suite d’attaque complexe qui mit en difficulté le déserteur. Yoiwyn ne laissa aucun répit à son ancien maître frappant sans relâche.

« Comme l’indique une célèbre expression, l’élève surpasse un jour ou l’autre le maître ! Et ce moment est arrivé ! Cria t-il redoublant de fureur »

La lame rouge de l’apprenti glissa en dessous de celle de Kelewen et d’un geste sec, le désarma. Une main invisible étreignit la gorge du déserteur le soulevant dans les airs. Regardant sa proie s’agiter désespérément, Yoiwyn ne laissa qu’un unique mot s’échapper de ses lèvres.

« Adieu... »

Et le sabre laser rouge vola en direction du corps flottant pour s’enfoncer dans le cœur, tuant ainsi le déserteur. Yoiwyn lâcha la pression de la force et le corps s’effondra mollement au sol. Le sabre laser quitta le cadavre pour venir se loger à la main de son détenteur qui le remis à sa ceinture. Il ramassa aussi le sabre de son ancien maître, puis revint dans le Black Shadow. Il alluma son holocron et contacta le maître de tous les Sith, le seigneur Revan.

« Maître, j’ai accompli ma mission, le déserteur est mort, je détiens son sabre comme preuve. »

« Très bien jeune apprenti, rejoint moi sur Korriban afin que nous ayons une discussion importante pour ton avenir...

« Bien maître. »

Dark Yoiwyn entra les coordonnées pour Korriban et s’assit dans son siège afin de se reposer et méditer sur ce qu’il venait de ce passer.
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