Empirium NOVA

[Abrak]

Une civière improvisée et un homme à genoux :

"Père..."

"Abrak... Tu dois me promettre une chose.
Nos règles nous forgent durs comme l'acier et libres comme le vent,
mais ne soit pas le fer de la lance comme moi.
Soit le bouclier sur lesquels les autres pourront s'appuyer.
C'est ta responsabilité.
Met notre efficacité au service de la paix.

quitte cette galaxie.
et...
et...
Et écoute ton frère
...
...
Pro...mets... le moi"

"Père... je te le promets"

Le guerrier alité rendit alors son dernier souffle.

Le regard d'Abrak devint alors d'un noir absolu, la peine affluait en lui.
La peine et une pensée non formulée en mot :

" Je te le promets Père, mais tout ceux qui voudront goûter au bouclier trouveront derrière le fer de nos lances.

Car Père, j'ai appris une chose à tes côtés :
La paix n'est possible que si tu as de quoi la défendre.
La liberté n'est possible que si tu es prêt à en payer le prix,

Je suivrais ta dernière volonté, mais nos règles demeureront
car le bras qui porte le bouclier doit être aussi ferme que l'âme qui est derrière."



Le cercueil spatial quitta la rampe de lancement et commença de dériver
devant les yeux d'Abrak. Dans le vaisseau, Un silence total se fit en respect
pour l'ancien général.

Abrak se figea, ferma les yeux et appuya sur le bouton de saut.

Le commodore avait été totalement transformé :
La majeure partie des soutes avaient été remplies d'accumulateurs pour
gérer la demande d'énergie qui serait nécessaire pour le saut.
Il ne restait plus aucun module.

Quelques instants plus tard le vaisseau émergeait dans un environnement inconnu.
De partout des sonneries retentissaient.

Mais nulle effervescence désorganisée, nulle course effrenée.
Chacun connaissait son rôle et surtout chacun l'acceptait.

Tout avait déjà été planifié : Construction des premiers mods de ressource et
des des casernes à l'aide du peu de matériel restant.

Démantelation des accumulateurs, de toute façon on ne savait pas comment réactiver
cette technologie et nos ordinateurs avaient perdus toutes leurs archives.
Il faudrait également reconstruire celà.
La maîtrise de la connaissance était indispensable.

Je regardais l'espace qui nous environnait et une planète étrange attira inexorablement mon regard, Un frisson, une sensation s'empara de moi. Quelque chose m'appelait.

Je regardais alors le radar et je fus saisi d'étonnement : Les coordonnées de cette planète étaient des plus étranges.

Je gardais celà au fond de moi. Nous avions tout à reconstruire,

L'Efficacité, toujours l'efficacité. En toute chose.

'Seigneur"
"Oui, Enseigne Rigan, qu'y a -t-il ?"
"Le centre de communications est opérationnel. Nous recevons des demandes de renseignements de plusieurs vaisseaux.
"Ne répondez pas. Nous ne sommes pas prêt. Inutile de perdre du temps inefficacement. Il y a un temps pour parler et un temps pour agir.".

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Le bouclier est prêt, le fer de la lance est juste derrière