Empirium NOVA

[Psykoreps]

L’homme était prostré dans un coin à ruminer sa vengeance.

Il y a deux jours un inconnu, profitant de l’ouverture automatique des portes, avait introduit dans sa cellule une étrange créature, un quadrupède de petite taille, aux poils cours, tachetés, à longue queue, aux grandes moustaches et aux oreilles en pointes. Elle s’était glissée silencieusement entre les appendices du droîde médical et réfugiée dans un angle de la pièce.
Pendant un long moment, Psy s’était contenté d’observer la bête qui l’épiait en retour, elle semblait gracieuse, vive et nullement agressive mais conservait soigneusement ses distances et c’est après avoir admiré ses pupilles en amandes et ses longues moustaches qu’il remarqua l’étui en pendentif sur le collier.

Voilà le message qu’on lui avait promis et qu’il attendait tant, mais le récupérer serait une autre affaire, car à chaque fois qu’il s’en approchait, la bête longeait les murs pour se tenir au loin, à chaque fois qu’il voulait la surprendre, il était sidéré par la rapidité de la boule de poil, et les rares fois où il l’avait acculé dans un coin elle s’était transformée en boule de nerfs, de muscles, de griffes et de dents.
Peut être avez vous déjà participé à ces jeux idiots où vous devez manger un fruit en ayant les mains attachées dans le dos, mais défaire le collier d’un tel animal avec les bras pris dans une camisole n’avait là plus rien d’amusant. De nombreuses estafilades marquaient le visage du pauvre malheureux, la furie l’avait aussi profondément mordue au nez, et lui avait vraisemblablement uriné dessus. Les échecs douloureux appelaient à une plus grande préparation, mais avec ses dents et ses pieds, Psy se sentait comme un manchot dans un bordel, complètement démunit face à ce casse tête sur ressorts.

Après avoir laissé l’animal se régaler de l’infâme bouillie qu’il lapait d’habitude, Psykoreps patienta sagement. Un si gros repas après deux jours de jeûne appelait à la sieste digestive et l’attention se fit moins forte. Parfaitement immobile, il attendait son heure et quand il vit les yeux se fermer il se contraint à patienter encore jusqu’à ce que des ronronnements sonores s’élèvent dans la pièce.
Ankylosé par une position trop longtemps conservée il espérait avoir les gestes assez vifs et tenta de se relever sans faire le moindre bruit.

Une distance de cinq mètres le séparait de son objectif, ils furent franchis en un éclair.
Hélas le déplacement de l’air capté par les moustaches, dût agir sur la bête comme une alarme, alors qu’il arrivait à portée, elle opta pour une fuite à gauche. Furieux de la voir s’échapper à nouveau, Psykoreps tenta le tout pour le tout, il détendit sa jambe et décocha un shoot appuyé dans l’arrière train de l’animal ce qui le projeta sur la paroi avec une force non négligeable. Les molletons amortirent le choc et faillirent bien fournir une prise suffisante aux griffes, mais Psy ayant déjà repris sont élan, d’un bond, atterrit sur la créature et l’écrasa avec son derrière au moment où elle retombait au sol.

Le craquement sonore arracha un sourire à Psykoreps, comme la confirmation d’une opération rondement menée. Maintenant immobile, il put aisément récupérer le collier, mais dévisser l’étui fût par contre une gageur pour l’homme aux bras paralysés.
Cette tâche l’occupa quelques heures avant qu’il ne s’aperçoive qu’une simple pression sur le dessus du tube permettais de déverrouiller le mécanisme. Un rectangle de papier synthétique se déroula dès l’ouverture du pendentif, il fallu cependant qu’il tombe sur la mauvaise face, avec les inscriptions sur le dessous. Après une rapide gymnastique linguale, il parvint enfin à déchiffrer le message.

« Vos amis sont prévenus, votre sauvetage est en cours, prenez patience ».

A la lecture du mot « amis » Psy crut un moment qu’il y avait eu confusion et que ce message ne lui était pas destiné, et quand il comprit que cela le concernait bel et bien, il ne pu retenir une larme. Des gens prêt à l’aider, il ne devait pas les décevoir et il ferait le maximum pour leur mâcher le boulot.

Le droîde médical ne s’était même pas aperçut de l’entrée ni de la présence de l’animal, il ne devrait donc pas être difficile de l’abuser de nouveau. Sans aucun moyen de vérifier le temps qui passe, il du faire le pied de grue près de l’ouverture pneumatique pendant ce qui lui parut durer des jours.
Assoupi contre le mur, ce fût le bip électronique précédent l’ouverture qui le tira de ses rêveries de vengeances et de bûchers. Dès que le panneau s’escamota dans la paroi, Psykoreps baissa la tête et plongea sur la droite de l’infirmier mécanique.

Il s’élançait déjà dans le couloir quand un appendice articulé jaillit du droîde et s’empara de son oreille gauche, la douleur fût fulgurante et l’arrêt immédiat. Tout ce qu’il avait pu voir de l’extérieur de sa cellule était un couloir interminable baigné d’une lumière digne d’un plateau photos et arpenté par des dizaines de droîdes semblables à celui qui tirait méchamment sur son pauvre cartilage.
Quand le mouvement l’eut ramené à l’entrée de sa geôle, le bras articulé lui fît faire un demi tour sur lui-même et un deuxième appendice le percuta si fort au niveau du postérieur qu’il l’envoya bouler au fond de la pièce.

Honteux, Psykoreps admit que ses fameux amis ne seraient pas de trop pour le sortir de là.




NB1 : Aucun animal n’a été maltraité ou blessé pendant la rédaction de ce récit
NB2 : (HRP) Ce texte à été cofinancé par le C.C.C (Comité Contre les Chats)
NB3 : (HRP) La saisie à été réalisée avec l’aide mais sans la caution de ma chère et tendre (amie des chats).
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Vivre vite, mourir jeune et faire un beau cadavre.

[Zielbergstein]

A bord de son Commodore-Laboratoire, le Professeur s'est enfermé dans son bureau. Personne n'a le droit de le déranger. Même s'il y avait un canon braqué en face du vaisseau ou que la Capitale était envahie.
Cela fait bien trois jours que le Prof tente de localiser l'endroit de la prison. Il baisse alors les yeux. Ca y est.




3 frégates d'assaut, les défenses devraient être surmontables.
Mais il fois sur place, le Professeur a besoin d'une solution. La prison est gardée par de trop nombreuses batteries de missiles pour approcher avec des vaisseaux de grande taille. La seule façon est de débarquer avec des rapaces à l'opposer et d'emprunter un couloir atmosphérique inverse pour ne pas être attaqué avant l'arrivée à la prison.
Tout d'abord, il lui faut voir la prison de l'intérieur. Un moyen de pirater les caméras de l'endroit doivent être trouver d'urgence. Le professeur frappe sur son clavier durant une dizaine de minute puis note une adresse et un protocole sur une feuille de papier:

"fks://exolencia-one.e2/ghz_ff/cam_geole14_cave8/psykoreps/cam3"

Chance, une image s'affiche, c'est la bonne. L'image est mauvaise. Il s'agit d'une caméra thermique.



Comment cet imbécile a-t-il pu se faire prendre? Il a l'air malin maintenant, avec les mains liées dans le dos. Heureusement qu'on est là.

Le commodore appelle le Seigneur Torak.

Vous pouvez envoyer les hommes, le premier stade de sécurité est passé. Contactez-moi lorsque vous avez atteint la prison et activez un bouclier de puissance. Ca va sauter.

[Psykoreps]

INTERLUDE

Psykoreps et Carlita sont des malades mentaux qui résident dans un hôpital psychiatrique.

Un jour Carlita longe la piscine.
Elle tombe à l'eau et coule à pic.
Ni une ni deux, Psy saute à l'eau et va chercher Carlita au fond.
Il la ramène à la surface.

Quand le Directeur apprend l'acte héroïque de Psykoreps, il décide de le laisser sortir immédiatement car il pense que si il est capable d'un tel acte il doit être mentalement stable.
Le Directeur va lui-même annoncer cette bonne nouvelle à Psy.

Il lui dit:
J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à t'apprendre !
La bonne c'est que nous te laissons sortir de l'hôpital parce que tu as été capable d'accomplir un acte de bravoure en sauvant la vie d'une autre personne.
Je crois que tu as retrouvé ton équilibre mental.

La mauvaise, c'est que Carlita s'est pendue dans la buanderie avec la ceinture de sa robe de chambre.
Et Psykoreps de répondre au Directeur :
- Elle ne s'est pas pendue, c'est moi qui l'ai accroché pour qu'elle sèche.

VENEZ ME CHERCHER !!!!

NB:Aucune Carlita n'as été maltraitée ou blessée durant la rédaction de cette blague ...
NB:Cette blague a été financée par le CCC (Comité Contre les Carlitas)
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Dernière édition par Psykoreps le Ven 13 Juin 2008, 19:39; édité 2 fois

[Torak]

Un message parvint au commodore de Torak, le messager s'empressa de le rapporter à son Dieu :
"Nous avons où se trouve le seigneur Psykoreps, il est emprisonné dans un hôpital psychiatrique, mais le professeur Zylbergstein a trouvé le moyen de passer les premières lignes de défense, c'est à nous de participer maintenant."

Le seigneur Torak prit ses dispositions, et parti avec une petite équipe.
Deux dragonniers, l'accompagneraient, et 5 Thulls débrouillards.

La première chose a faire était de trouver un endroit assez grand pour cacher mon imposante masse.

Ils trouvèrent un hangard assez grand pour cela, et peu surveillé.
On désarma et tua rapidement les gardes présents, puis je m'installa dans le hangard pour diriger mes hommes sand crainte d'être repéré.
Les deux dragonniers resteraient avec moi, et agiront que si les choses se corsaient.

Ils nous fallaient maintenant trouvé la soure d'alimentation des batteries au sol, afin de pouvoir acceuillir des vaisseaux de plus grandes envergures si jamais cela tourner mal.

Mais je ne savais pas du tout ou cela pouvait être, car je ne me suis jamais réellement interessé à toutes ces machines, et j'envoya donc un message au professeur :

"Professeur, pourriez vous me dire où situe les sources d'alimentation des batteries de missiles, et comment mes Thulls doivent procéder sans déclencher d'alerte?"

[Psykoreps]

HRP: Avertissement: J'avoue qu'en me relisant, j'ai un peu hésité à poster, mais les modos oeuvreront si ils le juge nécessaire.

Ame sensible s'abstenir

Je m'excuse par avance pour l'ambiance ....
RP:

"Une poule sur un mur qui picore du pain dure , pic et pic et PAF"

Ils l'avaient tous abandonné, même son Maître Dragon, Psy l'avait bien cherché.
El Commodore Aldol s'était branché à son cerveau et il le guidait par l'esprit, envahissant et canonant sur son passage.
Son message avait été transmis à la galaxie et cette déclaration de guerre tardait à atteindre son but.

Toujours prisonnier de sa cellule capitonnée, sa pathétique tentative d'évasion s'était soldé par une privation de nourriture. Il s'en était d'abord pris au cadavre de l'animal, avec dégoût, mais ce n'était rien en comparaison avec la sentation des blattes craquant sous ses dents à présent.
Il y a quelques heures ? jours ? semaines ? un humain s'était présenté devant sa cellule et il lui avait proposé un marché, les codes de contrôle de son Commodore contre sa liberté.
Voyant que sa proposition ne trouvait pas preneur, il en était venu aux menaces et la conversation avait dégénéré.

"Cher Psykoreps, soyez raisonnable, le chrono joue contre vous, j'ai obtenu suffisament de temps de l'administrateur de la clinique pour parvenir à mes fins, les enregistreurs sont débranchés et personne ne vous entendra crier. Comme vous l'avez vu, vous ne figurez plus sur la liste de visite des droides médicaux et personne ne nous dérangera."

Il avait ouvert la malette qu'il avait emmené avec lui, l'avait déposé prés de l'entrée s'avançant dans la geôle.

"Je suis un spécialiste de mon art et j'aurais ces codes de gré ou de force"

"Si vous faites un pas de plus, vous risquer votre vie, ne vous fiez pas à cette camisole. Au prochain pas vous serez à ma portée et d'un coup judicieux je vous briserait le genou. A peine aurez vous touché le sol en appelant votre mere que je vous assomerais à coups de pieds.
A votre réveil avec les deux bras cassés et une rotule déboité, vous serez à ma merci et on se la jouera médiéval, je commencerais par vous arrachez les doigts un par un avec mes dents , ensuite je vous casserais la machoire et vous déchausserais toutes les dents avec coudes, genoux ou talons pour ensuite vous chier dans la bouche.
Votre art est à la portée du premier barjot venu et là vous avez un client.
Quand j'aurais fini de m'amuser avec votre petit minois, votre nez et vos oreilles seront au fond de mon estomac, peut etre meme déja dans votre bouche, j'ai un transit éclair. Et quand mon humeur joueuse aura disparu, je vous défoncerais la cage thoracique à coup de talon et vous mourrez trés lentement, noyé dans votre sang.
La mort par noyade est parait il une des plus difficile, et la elle sera lente, le sang entrant peu à peu , à chaque battement de coeur, dans vos poumons perforés.
Vous ne serez hélas plus là pour assister aux profanations que je commétrais sur votre dépouille, je suis trés imaginatif quand je suis contrarié, et si vous faites un pas de plus, vous allez me contrarier."

Le sourire détendu, presque enfantin qu'arborais Psykoreps avait cloturé sa tirade. Le visiteur était blanc comme un linge, le pied suspendu en l'air, arrêté dans sa course. Quand il l'avait reposé au sol cela s'était soldé par un pas en arriere.
Psykoreps lui avait tourné le dos et s'était souvenu de cette comptine:
"Une poule sur un mur, qui picore du pain dur, pic et pic et paf"

HRP désolé pour la concordence des temps ou pour l'orthographe, et pour les cris indignés ...... pret ! feu ! partez !
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